interview pour le blog Matranquilité.fr
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- Quel est votre parcours ? Comment êtes vous devenu instructeur à l’ADAC (Académie Des Arts de Combats)?
J’ai commencé mon métier en tant que préparateur physique, puis je me suis vite spécialisé dans la self défense réaliste, mon brevet d’état en main ma vraiment permis de passer de nombreuses formation me permettant ainsi de lier la préparation physique aux entrainements de self défense permettant ainsi aux pratiquant d’être encadrer par un professionnel reconnu jeunesse et sport.
De plus en plus déçu par le Krav Maga en France, je suis partie en Israël afin de juger un peu la méthode au sein du pays.
Je fus très surpris de l’enseignement las bas qui est loin très loin de ce que l on trouve en France et heureusement.
Aujourd’hui, j’enseigne le combat Krav Maga de Lior Offenbach.
Puis toujours dans la remise en questions, je me suis rapproché de l’ADAC (Académie Des Arts de Combat) créé par Eric Quequet.
J’ai tout de suite accroché par la simplicité et le réalisme des mises en situation et par la part hyper importante de la gestion de la pré agression et de la négociation.
-Qu’est-ce qui différencie vos stages par rapport aux cours d’arts martiaux dis « classiques » ?
La première différence c’est déjà la tenue tous nos cours sont en tenues de villes (jeans, tee-shirt, basket) et pour les femmes, jupes talons etc bref la vrai vie de tous les jours.
Toutes les mises en situations se font en extérieurs avec toutes les contraintes que cela implique, le sol, les axes de fuites, les obstacles, la route etc…
Les stages de mises en situations également.
Serez-vous capable de gérer votre stress pour vous sortir de situations de conflits ou d’agression, aurez-vous les bons réflexes pour protéger votre intégrité physique et celle des autres ?
Vivez des mises en situation scénarisées et réalistes au travers de parcours.
Les stages C.A.T.S (Concept d’Adaptation Tactique en Situation) confrontent les participants à des situations qu’ils doivent résoudre sous l’œil de la caméra. Cela leur permet de comprendre les véritables enjeux d’une situation réelle d’affiner leur discernement et leur vigilance afin de ne pas se mettre dans des situations incontrôlables.
- Avez-vous déjà, à titre personnel, eu à faire face à des situations « dangereuses »?
Oui, mais la négociation m’a permis de gérer et me sortir sans casse d’où l’intérêt de savoir négocier car partir aux combat dans la rue c’est pas comme partir au combat à l’entrainement. toujours la règle du « plus 1« , surveiller son dos, la personne en face est-elle armé ?
Bref toujours beaucoup de questions avant de faire n’importe quoi.
- Quel est le profil des pratiquantes ?
Le profil est très vaste, je dirais madame tout le monde en fait.
Il va de 16 à 55 ans.
-A partir de combien de temps est on « efficace »?
Et bien c’est comme tout plus on pratique mieux c’est.
Il faut du temps pour pouvoir ressortir une technique sous stress cela dépend de l’assimilation de chacune.
- Comment évolue les pratiquantes qui sont inscrites chez vous?
Les filles ont tout de suite compris l’intérêt de la pré-agression et de la négociation, afin de ne pas aller au combat.
La mise en place d’automatisme de vigilance permet de ne pas être surprise bêtement.
Les gestes de self défenses quant à eux sont très simples et sont répétés dans tous les axes.
Il n’y a pas de clés de bras et de techniques « mytho ». Notre mode opératoire : de la frappe rien que de la frappe et surtout l’automatisation de la fuite.
Bien souvent les filles viennent au club car elles ont vécues une situation qui leurs a fait prendre conscience que cela aurait pu être plus grave et qu’elle n’aurait pas pu gérer si l’individu avait été déterminé.
- Si vous ne pouviez donner qu’un conseil, lequel serait-il?
Être vigilante, attentive, marcher les épaules droite, le regard bien fixe au loin, une attitude dynamique, toujours faire attention à la tenue que l’on porte suivant les lieux que l’on fréquente.
- Pensez-vous que les femmes sont plus touchées que les hommes?
Oui mais les femmes subissent plus de violence au sein d’un cadre familial par exemple 69 % des viols sont commis par une connaissance ou un proche.
-Quel est l’âge minimum pour participer à vos stages?
Il faut avoir 16 ans avec une autorisation parentale.
-Possédez vous, à titre personnel, des objets de défense, et conseillez-vous à vos pratiquantes d’en avoir ?
Nous proposons effectivement un module sur les armes par destination.
Ainsi nous apprenons aux femmes à se servir d’une ceinture, de leur sac à main, de leur portable, d’une gazeuse etc…
-Quel est l’actualité de votre structure dans les prochains jours ?
Nous organisons le 18 et 19 avril 2015 une initiation à la survie.
-Vous souhaitez ajouter quelques choses ?
A la rentrée, nous lancerons notre premier cours 100% filles l’Amazon training (plus d’informations ici).