INTIMIDER.
C'est une solution non négligeable.
Tout dépend de votre personnalité, de votre niveau de charisme, de votre motivation, de votre confiance en vous et du contexte.
Cela dépend aussi, bien sûr, de qui est votre interlocuteur/trice.
Cette personne est elle seule ? Quel est son niveau d'agressivité, son apparente confiance en elle et sa tendance à vouloir dominer ?
Cette éventualité est économique si vous la réalisez correctement et l'utilisez dès le début de la querelle.
Si ce stratagème fonctionne, il permet d'éviter les échanges de coups et les risques qui sont liés. Toutefois, cela nécessite que vous ayez bien évalué votre interlocuteur/trice.
Il n'est pas indiqué d'essayer d'intimider un #agresseur émotionnel (à tendance sociopathe), il ne supporte pas le défi, à moins que vous soyez prêt à en découdre physiquement avec lui.
L'agresseur prédateur sera beaucoup plus sensible à une intimidation bien conduite.
Il réfléchira en termes de coût et de bénéfice et préférera aller chercher une cible plus facile plutôt que prendre trop de risques.
Dans tous les cas, abstenez-vous d'humilier votre adversaire, c'est inutile et peut le motiver à vouloir se venger.
Pour bien investir le rôle, il vous faudra prendre une posture de dominant/e.
Les messages envoyés par votre corps, votre voix, vos mots, vos yeux doivent être cohérents.
Vous devez avoir toutes les caractéristiques d'une cible dure et être mentalement prêt à passer à l'acte.
La personne en face doit le ressentir. Il s'agit d'inverser le rapport dominant-dominé à votre avantage, de montrer à votre antagoniste qui croyait s'attaquer à un mouton qu'il a, en définitive, affaire à un tigre (ou une tigresse).
De cette façon, vous immiscez un doute dans son esprit afin de le dissuader d'aller plus loin, le risque lui paraissant désormais trop grand. C'est ni plus ni moins du jeu d'acteur et il faut mettre la bonne attitude mentale en place et y croire. On peut, je l'ai dit, s'exercer face à un miroir, ou par le biais d'entraînements par scénarios.