La cible privilégiée en défense est souvent le triangle génital. Il faut savoir une chose cependant, c'est que lors d'un agression nous sommes chargés en adrénaline avec ses composantes,comme l'endomorphine qui a pour effet d'atténuer la douleur. Pour peu que l'agresseur soit un peu "chargé" (alcool, stupéfiants), il peut résister à la douleur . J'ai eu l'occasion de voir des individus avec des testicules comme des melons à force de prendre des coups et ils étaient encore debout. Certaines personnes sont capable de supporter la douleur, on les appellent les "encaisseurs" en boxe. Tant qu'il s'agit de douleur le mental peut faire son effet, c'est pourquoi il est parfois préférable de toucher des cibles ou le mental n'y pourra rien car c'est le corps qui réagit. Un coup ou au foie, au plexus entraînera un blocage du diaphragme et un arrêt respiratoire contre lequel on ne pourra pas lutter, même avec la meilleure volonté du monde. Le boxeur essaye de rester debout mais fini par poser le genou à terre. En défense un coup à la gorge peut aussi occasionner un hors combat, mais j'ai gardé le meilleur pour la fin, un direct à la pointe du menton va placer l'autre sur orbite immédiatement. Il n'est pas nécessaire de frapper fort, il suffit d'être précis, rapide et avoir un bon timing. Et là il n'y a pas d'encaisseur, ça n'existe pas, il n'y a aucune explication rationnelle qui permettrai à qui que ce soit d'encaisser ce genre de coup sans broncher. Par contre il y a des positions de corps qui permettent de se mettre à l'abri de ce genre d'accident . En ayant une garde ramassée avec la tête et les cervicales dans le prolongement de la colonne vertébrale, ce qui permet un certain amortissement du coup (sauf pour les uppercuts) et en évitant le coup du lapin. La boxe doit être réfléchie, ce n'est pas seulement la restitution d'automatisme et un cœur gros comme ça. Le combat doit être fabriqué seconde par seconde.Essayez de boxer avec élégance et gardez l'esprit chevaleresque!!!!
Article de Robert Paturel Formateur ADAC.